lettre de rentrée sept 2020

Bonjour à tous,

En cette année particulière, c’est une bien courageuse rentrée que je vous souhaite à tous.

Animer les ateliers me demande beaucoup de présence, car au-delà de l’enseignement d’une technique ce sont des valeurs profondément humaines qui m’animent telles que la bienveillance, l’accompagnement de chacun à développer son propre potentiel unique de créativité, l’écoute et le partage.

Je ne souhaite rien imposer aux participants de l’atelier afin que chacun soit pleinement accepté selon ce qu’il est.

A ce propos je souhaite remercier mon amie Bernadette, sculptrice et art thérapeute, pour ce magnifique texte que je vous partage: 

« Je t’aime dans l’exacte mesure où je suis vrai-e avec toi, l’un ne va pas sans l’autre.

A chaque nouvelle relation entre deux humains, une manière originale d’être vrai
et d’aimer. Plus je travaille à faire la vérité en moi, mieux je me prépare à t’aimer. Et
si tu n’as pas encore accès à ta vérité profonde, rien ne m’empêche d’être vrai-e avec toi
et de laisser passer le souffle d’amour. » Lytta Basset – Aimer sans dévorer

Par ailleurs, je souhaite remercier tous ceux qui nous ont fait confiance pour les stages de cet été. Grâce à vous tous, nous avons pu vivre 3 magnifiques semaines de stage dans le jardin de l’atelier.

Connaissez-vous les contes de Nasreddine, le fou qui était sage ?

Ces contes plein de sagesses nous ont accompagnés pendant les stages de cet été et je souhaite vous partager l’un d’entre eux ci-dessous :

« A l’époque  où les ponts étaient encore rares sur le fleuve, Nasreddine travaillait comme passeur. Avec sa petite barque, il faisait traverser les gens d’une rive à l’autre contre quelques misérables piécettes.

Un jour, un grand savant, les bras chargés de livres, prit place dans la barque. Nasreddine lui souhaita la bienvenue et parla avec lui de choses et d’autres. Le savant se rendit compte que Nasreddine ne maitrisait pas bien la grammaire, et que sa façon de parler n’était pas très recherchée. Il lui demanda :

      Mon ami, n’es-tu jamais allé à l’école ?

      Non, lui répondit timidement Nasreddine en continuant de ramer.

      Alors, mon ami, sache que tu as perdu la moitié de ta vie.

Nasreddine fut vexé mais garda le silence. Lorsque la barque fut parvenue au  milieu du fleuve, un courant rapide la renversa, et les deux hommes se retrouvèrent à l’eau, assez loin l’un de l’autre. Nasreddine vit le savant qui débattait pour ne pas se noyer. Il lui cria :

      Est-ce que tu as appris à nager, maître ?

      Non, répondit le savant en continuant à se débattre.

      Alors, mon ami, tu as perdu ta vie tout entière ! »

Sources : Sagesses et malices de Nasreddine, le fou qui était sage (édition Albin Michel).

Lorsque nous aurons le plaisir de nous revoir, nous pourrons longuement philosopher sur cette fable hautement symbolique, instructive et un petit peu d’actualité.

Envie d’offrir un moment d’initiation à la peinture ou à l’argile à un de vos proches ? Demandez-nous les infos et nous vous préparons un bon cadeau sur mesure.

Je vous remercie pour la confiance que vous nous témoignez, nous vous envoyons beaucoup de soutien pour ce mois de septembre et nous nous réjouissons de vous revoir prochainement.

Je vous invite à regarder cette viédo:

Ps: De nombreuses infos également dans cet article si vous le désirez: http://www.lesartlevents.be/actualite